En 2018, les Français sont plus nombreux à connaître la sophrologie et plus nombreux à la pratiquer. Ce sont les conclusions tirées du dernier sondage réalisé par BVA pour la Chambre Syndicale de la Sophrologie.
11 millions de Français pratiquent la sophrologie
Quel rapport les Français entretiennent-ils avec la sophrologie ? La Chambre Syndicale a, de nouveau, souhaité connaître l’opinion des Français sur la méthode, tout comme en 2014, lors d’un premier sondage.
Cette nouvelle enquête vient conforter l’idée d’une plus grande démocratisation de la sophrologie en France. C’est ainsi que plus de 9 Français sur 10 affirment avoir déjà entendu parler de la sophrologie (94% en 2018 contre 91% en 2014). 17% de la population française déclare même en avoir déjà fait, soit plus de 11 millions de Français en 2018. Une hausse significative par rapport à 2014, où ils n’étaient alors que 12% à l’avoir déjà pratiqué. Les femmes, les CSP+ ainsi que les moins de 50 ans sont parmi ceux qui pratiquent le plus la sophrologie.
L’image très positive de la sophrologie en nette hausse
La méthode bénéficie également d’une meilleure image auprès des Français. En 2018, on constate une nette tendance à la hausse chez les Français ayant une très bonne image de la sophrologie comparativement à 2014 (13% contre 9%). De façon générale, les Français sont plus nombreux à en avoir une image positive (76% contre 73%), les femmes et les moins de 50 ans sont parmi ceux qui lui accordent la meilleure image.
Ils sont aussi moins nombreux à avoir des a priori négatifs sur la méthode (24% contre 27% en 2014). Et c’est auprès des non diplômés, des hommes et des CSP- que la notoriété de la sophrologie est la plus faible (respectivement 31%, 29% et 10% d’opinions négatives).
Une méthode très populaire auprès des Français
Globalement, ce nouveau sondage souligne combien la sophrologie a gagné en popularité auprès des Français, en l’espace de 4 ans. Une tendance qui va de paire avec le dernier Baromètre Pages Jaunes qui indiquait déjà le vif intérêt des Français pour la méthode.
Cette hausse laisse surtout présager des répercussions positives pour l’ensemble des professionnels de la sophrologie, et elle contribue immanquablement à une meilleure reconnaissance du métier.